[France] Laissons-leur les urnes, prenons la rue ! (fr, en, es, de)

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  • (fr) Laissons-leur les urnes, prenons la rue !
  • (en) Let them have the polls, and let’s take to the streets!
  • (es) ¡Dejémosles las urnas, tomemos las calles!
  • (de) Lassen wir ihnen die Wahlurnen, lasst uns die Straßen nehmen!

Source : https://toulouse.demosphere.net/rv/30043

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Refusons cette mascarade démocratique qui cherche à nous faire croire que l’Etat est la solution à nos problèmes alors qu’il est le problème à détruire !
Refusons le nationalisme de l’extrême droite et le nationalisme de la gauche.
Refusons ces élections. Attaquons-les.
RDV mardi 18 Juin à 18h30 à l’impasse

Ce lundi 10 juin nous avons été des milliers à prendre les rues de Toulouse avec fougue, à crier notre haine « de l’état, des flics et des fachos » ; à se tenir dans les gaz et face à la police, et pour certain à s’attaquer à des symboles du pouvoir.
Pendant ce temps, d’autres nous font croire que voter c’est lutter, et nous servent depuis plus de 20 ans la même rengaine : votez pour le bloc du centre (gauche ou droite) sinon c’est l’extrême droite au pouvoir. Comme ses prédécesseurs, Macron use aussi de cette stratégie de façon outrancière.

Une fois au pouvoir, ces blocs n’ont cessé de reprendre les mesures et idées de l’extrême droite. Tellement que sur beaucoup de sujet, Macron a clairement fait du Le Pen. Il y a bien sûr là une stratégie électorale avec une idée délirante : C’est en appliquant le programme de l’extrême droite que nous séduirons leurs électeurs. Bien sûr, c’est l’effet inverse qui se produit : appliquer le programme de l’extrême droite légitime leurs propositions, banalisent leurs discours et préparent leur arrivée au pouvoir.

Mais rappelons que cette situation n’est pas nationale, elle est mondiale.
C’est donc sur l’ensemble du globe que la situation se durcit : les pouvoirs se bunkerisent derrière des politiques autoritaires qui augmentent drastiquement le niveau d’exploitation (baisses de salaires, du chômage, de la retraite, des aides de santés, hausse des prix, etc.), ils foutent la planète à feu et à sang, tout en élevant le niveau de répression des mouvements sociaux et des luttes locales. Le tout en renégociant les conditions de leur concurrence mondiale à travers les guerres.

Dans ce cadre, le nationalisme, le patriotisme, la mise au pas des luttes sociales et des critiques radicales sont une nécessité pour les états, et la montée de l’extrême droite en est une conséquence évidente. Elle est menée et encouragée par de plus en plus de bourgeoisies nationales à travers le monde (États-Unis, Brésil, Inde, Italie, Hongrie…).

Mais la proposition du front populaire est aussi une proposition nationaliste. Les solutions portées par la gauche sont toujours des solutions qui en passent par l’État, c’est-à-dire par la Nation. C’est pourquoi elle nous ramène toujours à rester enfermé dans nos frontières, tout comme l’ensemble des boutiques politiques. Raison pour laquelle le PS est clairement va-t’en guerre, pendant que LFI se glorifie de la position d’exception de la France sur la scène internationale du fait qu’elle soit une puissance nucléaire. Sans compter que ces différentes tendances participent, partout dans le monde, à chaque fois qu’elles sont au pouvoir, à mener la politique qu’exige le capital. Les grecs en ont fait les frais avec Syriza. Mais nous aussi, rappelons-nous que la loi travail, la création des prisons pour étrangers (CRA) c’est le PS qui l’a portée. Et leurs appels au calme dans les manifs, c’est nous qui les subissons.

Cette même gauche qui tente aujourd’hui de nous vendre un avenir meilleur et antifasciste est la même qui imposera demain l’austérité nécessaire à l’effort de guerre et défendra les intérêts de l’Etat français – qu’elle représentera.

En revanche, il existe une autre perspective : celle de l’autonomie et de la révolution ! Car c’est en s’attaquant à l’Etat et ses structures ; et aux conditions de merde que nous réserve le capitalisme que nous pourrons nous y opposer concrètement, tout en faisant exploser les frontières et le nationalisme qui va avec !

Alors ensemble refusons cette mascarade démocratique qui cherche à nous faire croire que l’Etat est la solution à nos problèmes alors qu’il est le problème à détruire ! Refusons cette foire politique qui est une mascarade face à la situation. Refusons cette injonction à la culpabilité de ne pas voter. Dès maintenant : refusons le nationalisme de l’extrême droite et le nationalisme de la gauche. Refusons ces élections. Attaquons-les. Organisons-nous contre l’Etat, sous toutes ses formes et quelques soient ses figures.

Nous proposons donc de nous retrouver le mardi 18 Juin à 18h30 à l’impasse (1 impasse lapujade, quartier bonnefoy) pour se rencontrer, et voir comment s’organiser contre ce contexte électoral.

Contre les élections et les nations : révolution !

Assemblée Action Autonome
https://t.me/tsunamitoulouse/

[France] Let them have the polls, and let’s take to the streets!

Source in French: https://toulouse.demosphere.net/rv/30043

Let’s reject this democratic masquerade, which seeks to make us believe that the State is the solution to our problems, when in fact it is the problem to be destroyed!
Let’s reject the nationalism of the far right and the nationalism of the left.
Let’s reject these elections. Let’s attack them.
Meeting: Tuesday June 18 at 6.30pm

On Monday June 10, thousands of us took to the streets of Toulouse, shouting our hatred of “the State, the cops and the fascists”; standing in the gas and facing the police, and for some, attacking symbols of power.
Meanwhile, others would make us believe that voting is struggling, and they have been serving us the same old story for over 20 years: vote for the center bloc (left or right) or the far right will be in power. Like his predecessors, Macron also uses this strategy in such an outrageous way.

Once in power, these blocs never stopped adopting the measures and ideas of the far right. So much so, that in fact on many issues, Macron clearly sounded like Le Pen. Of course, there’s an electoral strategy at work here, with a delusional idea: It’s by implementing the far-right’s program that we’ll win over their voters. Of course, the opposite is true: applying the far-right’s program legitimizes their proposals, trivializes their rhetoric and paves the way for their arrival in power.

But let’s not forget that this situation is not national, it’s global.
The situation is getting tougher all over the world: the powers are bunkering down behind authoritarian policies that drastically increase the level of exploitation (cuts in wages, unemployment benefits, pensions, health benefits, price rises, etc.), they’re burning the planet to the ground, while raising the level of repression of social movements and local struggles. All this while renegotiating the conditions of their global competition through war.

In this context, nationalism, patriotism, the disciplining of social struggles and radical criticism are a necessity for states, and the rise of the far right is an obvious consequence. It is led and encouraged by more and more national bourgeoisies around the world (USA, Brazil, India, Italy, Hungary…).

But the Popular Front proposal is also a nationalist one. The solutions put forward by the Left always involve the State, i.e. the Nation. That’s why it always leads us back to stay within our borders, just like all the political boutiques. That’s why the “Socialist Party” is clearly beating the drums of war, while “La France Insoumise” [leftist French political party, translator’s note] prides itself on France’s exceptional position on the international arena as a nuclear power. Not to mention the fact that every time they come to power, these different tendencies participate in the policies demanded by capital. The Greeks have paid the price with Syriza. But let’s not forget that the “Socialist Party” supported the Labor Law and the creation of prisons for foreigners (CRA). And their calls for calm at demonstrations, we’re the ones who suffer from them.

This left trying to sell us a better and anti-fascist future today is the same left that will be imposing the austerity necessary for the war effort tomorrow, and defending the interests of the French State – which it will represent.

On the other hand, there is another perspective: that of autonomy and revolution! Because it’s by attacking the State and its structures, and the shitty living conditions imposed on us by capitalism, that we’ll be able to concretely oppose it, while destroying the borders and the nationalism that goes with them!

So together, let’s refuse this democratic masquerade that seeks to make us believe that the State is the solution to our problems, when in fact it is the problem to be destroyed! Let’s reject this political show which is a farce in the face of the situation. Let’s refuse to feel guilty when we don’t vote. Right now: let’s reject the nationalism of the far right and the nationalism of the left. Let’s reject these elections. Let’s attack them. Let’s organize against the State, in all its forms and shapes.

We therefore propose to meet on Tuesday June 18 at 6.30pm (at impasse lapujade, number one, bonnefoy district) to discuss how to organize against this electoral context.

Against elections and nations: revolution!

Autonomous Action Assembly
https://t.me/tsunamitoulouse/

[Francia] ¡Dejémosles las urnas, tomemos las calles!

Fuente en francese: https://toulouse.demosphere.net/rv/30043

Rechacemos esta farsa democrática, que pretende hacernos creer que el Estado es la solución a nuestros problemas, ¡cuando en realidad es el problema lo que hay que destruir!
Rechacemos el nacionalismo de extrema derecha y el nacionalismo de izquierda.
Rechacemos estas elecciones. Ataquémoslas.
Reunión el martes 18 de junio a las 18.30 en el impasse

Miles de personas salimos a las calles de Toulouse el lunes 10 de junio, gritando nuestro odio “al Estado, a la policía y a los fascistas”, parándonos en el gas y enfrentándonos a la policía, algunos de nosotros atacando símbolos del poder.
Mientras tanto, otros nos quieren hacer creer que votar es luchar, y llevan más de 20 años contándonos la misma vieja historia: vota al bloque de centro (izquierda o derecha) o la extrema derecha estará en el poder. Al igual que sus predecesores, Macron también utiliza en esta estrategia.

Una vez en el poder, estos bloques nunca dejaron de adoptar las medidas e ideas de la extrema derecha. Tanto es así que, en muchas cuestiones, Macron ha adoptado claramente el estilo de Le Pen. Se trata, por supuesto, de una estrategia electoral con una idea descabellada: Ganaremos a sus votantes aplicando el programa de la extrema derecha. Por supuesto, se produce el efecto contrario: aplicar el programa de la extrema derecha legitima sus propuestas, banaliza su retórica y allana el camino para su llegada al poder.

Pero no olvidemos que no se trata de una situación nacional, sino mundial.
La situación se está endureciendo en todo el mundo: las potencias se atrincheran detrás de políticas autoritarias que aumentan drásticamente el nivel de explotación (recortes salariales, desempleo, pensiones, prestaciones sanitarias, subidas de precios, etc.), desgarran el planeta, al tiempo que aumentan el nivel de represión de los movimientos sociales y las luchas locales. Todo ello mientras renegocian las condiciones de su competencia mundial a través de las guerras.

En este contexto, el nacionalismo, el patriotismo, la represión de las luchas sociales y de la crítica radical son una necesidad para los Estados, y el auge de la extrema derecha es una consecuencia obvia. La dirigen y alientan cada vez más burguesías nacionales en todo el mundo (EEUU, Brasil, India, Italia, Hungría…).

Pero la propuesta del Frente Popular es también una propuesta nacionalista. Las soluciones que propone la izquierda son siempre soluciones que implican al Estado, es decir, a la Nación. Por eso siempre nos lleva a quedarnos dentro de nuestras fronteras, como todas las boutiques políticas. Por eso el PS va claramente a la guerra, mientras que LFI se jacta de la posición excepcional de Francia en la escena internacional por ser una potencia nuclear. Por no mencionar el hecho de que estas diferentes tendencias participan, en todo el mundo, siempre que están en el poder, en la realización de las políticas exigidas por el capital. Los griegos han pagado el precio con Syriza. Pero no olvidemos que fue el PS quien impulsó la Ley del Trabajo y la creación de cárceles para extranjeros (CRA). Y con sus llamamientos a la calma en las manifestaciones, los perjudicados somos nosotros.

La misma izquierda que ahora intenta vendernos un futuro mejor y antifascista es la misma que mañana impondrá la austeridad necesaria para el esfuerzo de guerra y defenderá los intereses del Estado francés, al que representará.

En cambio, existe otra perspectiva: ¡la de la autonomía y la revolución! Porque es atacando al Estado y a sus estructuras, y a las condiciones de mierda que nos reserva el capitalismo, como podremos oponernos concretamente a él, ¡haciendo estallar las fronteras y el nacionalismo que las acompaña!

Así que juntos, ¡rechacemos esta farsa democrática que intenta hacernos creer que el Estado es la solución a nuestros problemas, cuando en realidad es el problema que hay que destruir! Rechacemos esta feria política que es una farsa frente a la situación. Rechacemos este mandato de sentirnos culpables por no votar. Ahora mismo: rechacemos el nacionalismo de extrema derecha y el nacionalismo de izquierda. Rechacemos estas elecciones. Ataquémoslas. Organicémonos contra el Estado, en todas sus formas y en todos sus disfraces.

Por ello, proponemos reunirnos el martes 18 de junio a las 18:30 en l’impasse (1 impasse lapujade, barrio de bonnefoy) para ver cómo podemos organizarnos contra este contexto electoral.

Contra las elecciones y las naciones: ¡revolución!

Asamblea de Acción Autónoma
https://t.me/tsunamitoulouse/

[Frankreich] Lassen wir ihnen die Wahlurnen, lasst uns die Straßen nehmen!

Quelle auf Französisch: https://toulouse.demosphere.net/rv/30043

Lasst uns diese demokratische Farce ablehnen, die uns vorgaukelt, dass der Staat die Lösung für unsere Probleme ist, während er in Wirklichkeit das Problem ist, das zerstört werden muss!
Lasst uns den rechtsextremen Nationalismus und den linken Nationalismus ablehnen. Lasst uns diese Wahlen ablehnen. Greifen wir sie an.
Versammlung am Dienstag, den 18. Juni um 18.30 Uhr im Impasse

Tausende von uns gingen am Montag, den 10. Juni, in Toulouse auf die Straße, riefen ihren Hass „auf den Staat, die Polizei und die Faschisten“. Das Tränengas hielt uns auf und wir stellten uns der Polizei entgegen, einige von uns griffen Symbole der Macht an.
Währenddessen wollen uns andere glauben machen, dass Wählen Kämpfen bedeutet, und sie erzählen uns seit mehr als 20 Jahren die gleiche alte Geschichte: Wähle den Block der Mitte (links oder rechts) oder die extreme Rechte wird an der Macht sein. Wie seine Vorgänger setzt auch Macron auf diese Strategie.

Einmal an der Macht, haben diese Blöcke nie aufgehört, die Maßnahmen und Ideen der extremen Rechten zu übernehmen. So sehr, dass Macron in vielen Fragen eindeutig den Stil von Le Pen übernommen hat. Das ist natürlich eine Wahlkampfstrategie mit einer verrückten Idee: Wir werden ihre Wählerinnen und Wähler gewinnen, indem wir das Programm der extremen Rechten umsetzen. Natürlich wird der gegenteilige Effekt erzielt: Die Umsetzung des Programms der extremen Rechten legitimiert ihre Vorschläge, verharmlost ihre Rhetorik und ebnet den Weg für ihren Aufstieg an die Macht.

Aber wir dürfen nicht vergessen, dass es sich nicht um eine nationale, sondern um eine globale Situation handelt.
Überall auf der Welt verschärft sich die Lage: Die Mächte verschanzen sich hinter einer autoritären Politik, die das Ausbeutungsniveau drastisch erhöht (Kürzung von Löhnen und Gehältern, Arbeitslosigkeit, Renten, Gesundheitsleistungen, Preissteigerungen usw.), den Planeten auseinanderreißt und gleichzeitig die Repression gegen soziale Bewegungen und lokale Kämpfe verstärkt. Und das alles, während sie die Bedingungen ihres globalen Wettbewerbs durch Kriege neu aushandeln.

In diesem Kontext sind Nationalismus, Patriotismus, die Repression sozialer Kämpfe und der radikalen Kritik eine Notwendigkeit für Staaten, und der Aufstieg der extremen Rechten ist eine offensichtliche Folge. Sie wird von immer mehr nationalen Bourgeoisien auf der ganzen Welt angeführt und gefördert (USA, Brasilien, Indien, Italien, Ungarn…).

Aber auch der Vorschlag der Volksfront ist ein nationalistischer Vorschlag. Die von der Linken vorgeschlagenen Lösungen sind immer Lösungen, die den Staat, also die Nation, einbeziehen. Deshalb führt sie uns immer dazu, innerhalb unserer Grenzen zu bleiben, wie alle politischen Boutiquen. Deshalb zieht die SP ganz klar in den Krieg, während die LFI sich mit der Ausnahmestellung Frankreichs als Atommacht auf der internationalen Bühne brüstet. Ganz zu schweigen von der Tatsache, dass diese verschiedenen Tendenzen überall auf der Welt, wo sie an der Macht sind, an der Umsetzung der vom Kapital geforderten Politik mitwirken. Die Griechen haben mit Syriza den Preis dafür bezahlt. Aber wir sollten nicht vergessen, dass es die SP war, die das Arbeitsgesetz und die Schaffung von Gefängnissen für Ausländer (CRA) durchgesetzt hat. Und mit ihren Appellen zur Ruhe bei den Demonstrationen sind wir diejenigen, die geschädigt wurden.

Dieselbe Linke, die uns jetzt eine bessere und antifaschistische Zukunft zu verkaufen versucht, ist dieselbe, die morgen die für die Kriegsanstrengungen notwendigen Sparmaßnahmen durchsetzen und die Interessen des französischen Staates verteidigen wird, den sie vertreten wird.

Auf der anderen Seite gibt es eine andere Perspektive: die der Autonomie und der Revolution! Denn nur, wenn wir den Staat und seine Strukturen sowie die beschissenen Bedingungen, die der Kapitalismus für uns bereithält, angreifen, können wir uns ihm konkret entgegenstellen, indem wir die Grenzen und den damit verbundenen Nationalismus sprengen!

Lasst uns also gemeinsam diese demokratische Farce ablehnen, die uns weismachen will, dass der Staat die Lösung für unsere Probleme ist, während er in Wirklichkeit das Problem ist, das es zu zerstören gilt! Lasst uns diese politische Messe ablehnen, die angesichts der Situation eine Farce ist. Lasst uns das Mandat ablehnen, uns schuldig zu fühlen, weil wir nicht wählen gehen. Genau jetzt: Lasst uns den rechtsextremen Nationalismus und den linken Nationalismus ablehnen. Lasst uns diese Wahlen ablehnen. Greifen wir sie an. Organisieren wir uns gegen den Staat, in all seinen Formen und in all seinen Verkleidungen.

Deshalb schlagen wir vor, uns am Dienstag, den 18. Juni um 18:30 Uhr im l’impasse (1 impasse lapujade, Bezirk Bonnefoy) zu treffen, um zu überlegen, wie wir uns gegen diese Wahlen organisieren können.

Gegen Wahlen und Nationen: Revolution!

Assemblée Action Autonome – Vollversammlung Autonomer Aktion
https://t.me/tsunamitoulouse/

Deutsche Übersetzung: https://panopticon.noblogs.org/post/2024/06/21/frankreich-lassen-wir-ihnen-die-wahlurnen-lasst-uns-die-strassen-nehmen/

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